Grand Slam of N'importe quoi 2013

Nous avons eu l'immense plaisir d'assister à un spectacle sans fin. Un public d'enfants complètement drogués par les mêmes drogues. Un concert de vieux disques rayés :" There's only one Phil Taylor". Des montages vidéos inoculés à grand coup de Dopamine. Le gang des dealers de Skysport, niveau Facebook, prêts à vous faire prendre des vessies pour des lanternes. La distribution gratuite de 7 cibles, dans la plus longue agonie interminable de toute l'histoire des feutres noirs.

Ca, c'était coté spectateurs.

Coté téléspectateurs.

Une magnifique représentation de marionnettes, trahies à tout bout de champ par leur corps en carton et papier mâché. Adrian Lewis dans le rôle de

Qui ne vit plus que pour battre, le seul homme capable d'envoyer Sir Taylor en maison de retraite, Mickael Van Gerwen alias Hyppolite, petit cousin de Kristian Kist.

Après avoir battu Casimir et Hyppolite, Guignol de son surnom, fit une moins bonne représentation face à Kim, dit l'écureuil.

Pour finalement retrouver son grand père en demi finale, avec ce dernier qui venait juste de débrancher "The Machine", pour un nouveau déambulateur dans une partie de "Je t'attends/Tu marches trop vite". Plein de rigolade et de gros bisous avec le papynou.

Pendant ce temps là, de l'autre coté de la piste.

Ted Hankey va devoir affronter Simon Withlock. Il reçoit des consignes de Dave Clark qui lui demande de faire beaucoup de grimaces pendant le match, ce qu'il fit. Simon Withlock, pris de terreur et d'hallucinations, se coucha sur le ring à la dernière reprise après avoir été victime des pressions de la Skysport Entertainment Company. Le lendemain, toute la famille Withlock était au PMU du coin pour retirer leurs tickets gagnants...

Victime de la honte et du trac, Scott Waites jeune comédien débutant, aura laissé 10 rounds à un pauvre type qui aurait pu se faire sortir par un jeune Boy en culotte BDO. Nous avons donc assisté à deux tentatives de show complètement ratées par la Skysport Entertainment Company. SuperTed n'a plus qu'à aller se rhabiller s'il ne veut plus se faire tailler des costards.

La finale fut si prévisible et si ennuyeuse à souhait. Je retiendrai essentiellement la belle prestation de Tony O'shea, intègre jusqu'au bout, sans tambour ni trompette.